Au fil des années, beaucoup d’investisseurs se sont tournés vers les Émirats arabes unis à cause d’une fiscalité extrêmement intéressante. D’ailleurs, sur place, beaucoup d’agences préconisent la création d’une société offshore qui apporte de multiples avantages. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, Dubaï n’est absolument pas un paradis fiscal et ne fait pas partie de la liste noire de l’OCDE.
Les avantages fiscaux à Dubaï
La première chose à savoir sur Dubaï, c’est que c’est un territoire où l’économie est extrêmement florissante. D’ailleurs, sur place, de très grosses banques extrêmement puissantes ont pignon sur rue et sont réputées dans le monde entier. À tel point qu’aujourd’hui, la ville est reconnue pour avoir l’une des croissances économiques les plus fortes du monde. En plus de cela, le pays est connu pour avoir une stabilité politique de longue date ce qui favorise les échanges internationaux. Quant au niveau fiscal, les investisseurs ont tout intérêt à créer leur société sur place. En effet, il faut savoir qu’il n’existe pas d’impôts sur les sociétés, pas de retenue à la source et une TVA minime voire inexistante pour les sociétés offshore.
Pourquoi Dubaï n’est pas un paradis fiscal ?
Si Dubaï n’est pas un paradis fiscal, c’est tout simplement parce qu’il a adopté le Common Reporting Standard ou CRS. Il s’agit d’une réglementation développée par l’OCDE et qui vise à la transparence fiscale grâce à des échanges entre les pays étrangers. En effet, cette loi oblige les institutions financières à transmettre l’ensemble des informations concernant les comptes financiers détenus par une personne visée lorsqu’ils sont résidents d’une des juridictions du CRS. D’ailleurs, les clients titulaires du compte doivent impérativement déclarer leur résidence fiscale pour éviter tout problème en matière d’imposition. De plus, les institutions financières ont pour obligation de déclarer annuellement les clients non-résidents à leur autorité fiscale locale.
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